On peut affirmer qu’aujourd’hui 10% des adolescentes et des jeunes femmes sont aux prises avec une problématique anorexique, boulimique ou atypique. Même si l’on n’a pas un trouble alimentaire diagnostiqué, la relation que nous entretenons avec la nourriture n’est pas toujours simple. De plus, nous sommes bombardés par d’innombrables conseils, souvent contradictoires, pour « bien » manger. Combien de fois dans votre vie nous sommes-nous imposé des privations ou avons-nous mis en place des interdits afin de contrôler notre poids ? Les régimes amaigrissants favorisent la restriction, qui engendre un jour ou l’autre des pertes de contrôle alimentaire. Ces pertes entraînent des prises de poids qui, elles, font parfois sombrer vers un trouble alimentaire plus sévère. On est donc clairement dans un cercle vicieux ! Pour en sortir, une « réadaptation » alimentaire et parfois psychologique devient alors nécessaire.
Dans la nouvelle nomenclature officielle du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-V), on décrit maintenant sous la rubrique « troubles des conduites alimentaires » trois entités cliniques différentes: l’anorexie mentale, la boulimie et le trouble d’accès hyperphagique. À celles-ci s’ajoute une 4ième entité, présentée dans les termes de « trouble des conduites alimentaires non spécifié » se caractérise par le fait qu’ils ne répondent pas à tous les critères établis pour définir l’anorexie, la boulimie et le trouble d’accès hyperphagique.
Les troubles alimentaires comprennent donc différents degrés de gravité, certains étant classés, d’autres ne l’étant pas. Les troubles alimentaires représentent souvent la pointe du « iceberg », au sens où ils sont souvent le résultat d’une mauvaise estime de soi, d’un sentiment d’impuissance ou une mauvaise gestion des émotions. De plus, ils relèvent fréquemment de problèmes familiaux ou peuvent encore résulter de mauvaises habitudes alimentaires. « Mieux vaut consulter plus tôt que trop tard ! »
Anorexie signifie perte ou diminution de l’appétit. Bien que l’absorption de nourriture soit nettement réduite, elle ne l’est pas…
Anorexie signifie perte ou diminution de l’appétit. Bien que l’absorption de nourriture soit nettement réduite, elle ne l’est pas en raison d’un manque d’appétit ou d’un moindre intérêt pour la nourriture. Au contraire, les personnes aux prises avec ce désordre alimentaire sont terriblement préoccupées par la nourriture et par le fait de manger.
L’anorexie est un problème sérieux qui met en danger la vie de ceux qui en souffrent. De fait, elle engendre la perte d’au moins 15 % de la masse corporelle. Elle est accompagnée d’une peur intense de prendre du poids ainsi que d’une déformation importante de la perception de l’image corporelle.
Pour plus d’informations, n’hésitez pas à nous téléphoner : (514) 507-9456
La boulimie est un autre désordre alimentaire qui peut mettre la vie en péril. Elle est caractérisée par des épisodes…
La boulimie est un autre désordre alimentaire qui peut mettre la vie en péril. Elle est caractérisée par des épisodes répétitifs d’hyperphagie (absorption excessive d’aliments), associés à différentes formes d’élimination telles les restrictions alimentaires, les vomissements, l’exercice excessif, l’utilisation de laxatifs ou de diurétiques. Les personnes aux prises avec la boulimie sont généralement de poids normal ou n’excèdent que de quelques livres leur poids santé. On remarque également que ce dernier a tendance à fluctuer. Les crises de boulimie se déroulent secrètement, l’isolement permettant la perpétuation du cycle boulimique destructeur.
Si vous êtes aux prises avec un problème de boulimie, ne restez pas seul ou seul(e). Brisez votre isolement en communiquant avec une intervenante de la Clinique psychoalimentaire. Qu’il s’agisse d’obtenir de l’information ou de l’aide, notre équipe de professionnelles est à votre service. Les membres de notre équipe vous accueilleront dans votre épreuve et vous accompagneront dans votre démarche de rétablissement et de transformation.
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L’hyperphagie boulimique se caractérise par des épisodes d’orgies alimentaires accompagnées de sentiments de culpabilité et de honte.
L’hyperphagie boulimique se caractérise par des épisodes d’orgies alimentaires accompagnées de sentiments de culpabilité et de honte. Par contre, ces épisodes ne sont pas suivis de comportements compensatoires (comme un excès d’exercice pour gérer son poids et son apport calorique), ce qui distingue ce trouble de la boulimie. De 30 % à 50 % des gens obèses, soit environ 10 % de la population en général, souffriraient d’hyperphagie boulimique.
La préoccupation excessive à l’égard de son poids, les régimes amaigrissants et la dépression sont associés à ce syndrome. En comparaison aux autres troubles alimentaires, les hommes représentent une assez forte proportion des personnes souffrant d’hyperphagie (2 hommes pour 3 femmes, selon les statistiques les plus récentes). Alors que l’anorexie et la boulimie débutent généralement à l’adolescence, l’hyperphagie commence généralement à un âge plus avancé (autour de 23 ans).
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L’anorexia athletica
La dysmorphie musculaire
L’orthorexie
L’anorexia athletica
L’anorexia athletica permet d’identifier les athlètes atteints d’un trouble de comportement alimentaire qui ne répondent pas nécessairement à tous les critères de l’anorexie nerveuse. Ce trouble est caractérisé par une peur intense de prendre du poids et une déformation importante de la perception de l’image corporelle. Il se manifeste ainsi par une restriction alimentaire importante, par des méthodes compensatoires, telles qu’un entrainement physique compulsif (plus que ce qui nécessaire pour l’amélioration de la performance), ou par les deux.
La dysmorphie musculaire
La dysmorphie musculaire est un trouble de l’image corporelle qui se manifeste généralement chez les athlètes de sexe masculin. Ce désordre se caractérise par un trouble de perception de l’image corporelle où l’individu se voit comme étant trop petit, avec une musculature trop petite. La dysmorphie musculaire se manifeste par un entrainement physique excessif, une obsession avec l’alimentation et le recours aux suppléments de performance, dans le but d’augmenter la masse musculaire et le poids.
L’orthorexie
L’orthorexie est un désordre alimentaire qui part généralement d’un intérêt normal pour une alimentation saine, puis qui se développe en une obsession par rapport à l’alimentation et aux aliments qui en consiste. Cette obsession est caractérisée par des comportements envahissants, tels qu’une planification alimentaire exagérée et une préoccupation excessive par rapport au contenu nutritionnel des aliments, menant ainsi à une santé psychologique grandement affectée.
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