Chers clients,
À la lumière de la situation entourant la pandémie et ayant votre santé à cœur, nous devons prendre des mesures exceptionnelles. Les rencontres sont présentement offertes virtuellement (via la plateforme sécurisée REACTS) ou en présentiel à la clinique. Les mesures sanitaires sont en règles avec les recommandations gouvernementales pour la santé et l’hygiène. Si vous êtes un nouveau client, n’hésitez pas à communiquer avec nous au 514-507-9456 pour prendre un rendez-vous.
Merci beaucoup.
Selon la loi 21, le traitement psychologique pour un trouble mental, pour des perturbations comportementales ou pour tout autre problème entraînant une souffrance ou une détresse psychologique a pour but de favoriser chez l’individu des changements significatifs dans son fonctionnement cognitif, émotionnel ou comportemental, dans son système interpersonnel, dans sa personnalité ou dans son état de santé. Ce traitement va au-delà d’une aide visant à faire face aux difficultés courantes ou d’un rapport de conseils ou de soutien.
Il existe d’autres interventions qui s’approchent de la psychothérapie, mais qui n’en sont pas : la rencontre d’accompagnement, l’intervention de soutien, l’intervention conjugale et familiale, l’éducation psychologique, la réadaptation, le suivi clinique, le coaching et l’intervention de crise.
Qu’est-ce qu’une psychothérapie dans le traitement des troubles alimentaires?
À la clinique Psychoalimentaire, la psychothérapie vise à induire des changements en amenant le client à mieux comprendre la nature des symptômes présentés et à trouver un sens aux difficultés vécues. Le but de la démarche est d’amener l’individu à se sentir mieux, à se connaitre davantage, à faire des choix et à résoudre des problèmes de manière plus adaptée. Ensuite, il n’est pas rare qu’un trouble alimentaire soit associé avec d’autres troubles de santé mentale tels la dépression, l’anxiété et autres troubles de la personnalité (personnalité limite, dépendante, obsessive-compulsive). C’est ce que l’on appelle une comorbidité. La psychothérapie consiste également à travailler avec l’ensemble de ces comorbidités.
Le rôle du psychoéducateur est d’évaluer et d’intervenir concrètement auprès de personnes qui éprouvent des difficultés d’adaptation à une situation donnée, difficultés qui s’expriment par des comportements qui nuisent au fonctionnement global.
Les suivis individuels peuvent être à court, moyen et long terme. Les rencontres individuelles en psychoéducation visent à :
⦁ Évaluer les difficultés d’adaptation et émettre un plan de traitement.
⦁ Comprendre la nature des difficultés vécues.
⦁ Identifier les facteurs ayant mené aux difficultés vécues, ainsi que les facteurs perpétuants.
⦁ Identifier les déclencheurs des comportements problématiques et viser leur diminution.
⦁ Soutenir l’autonomie et la motivation au traitement.
⦁ Développer des outils et moyens adaptés, afin de faire face aux difficultés et améliorer le mieux-être.
Cet accompagnement prend la forme d’un suivi encadrant, vous donnant informations, outils et soutien, tout en vous donnant l’espace pour progresser à votre rythme et comprendre le sens de vos difficultés, à l’aide de moyens concrets.
Le rôle de l’intervenante psychosociale est de recevoir le client tel qu’il est, dans un espace sécuritaire. Lors de ce premier contact, la demande est évaluée en fonction des besoins exprimés. Les enjeux immédiats sont explorés.
Le suivi, d’une durée maximale de 5 rencontres, dresse un portrait clair des demandes et démêle les problématiques alimentaires complexes pour préparer le client à un travail sur soi plus en profondeur. L’intervention psychosociale crée également une ouverture propice à un accompagnement psychothérapeutique et/ou nutritionnel plus engagé.
Cet accompagnement prend la forme d’un suivi encadrant, vous offrant informations, outils et soutien, tout en vous donnant un espace pour être écouté, accueilli, reçu.
Les suivis avec l’intervenante psychosociale ne remplacent pas les suivis en psychothérapie et/ou en nutrition. Ils ne visent pas l’établissement d’un diagnostic clinique. Ils agissent comme plateforme de transition, et pallient au manque actuel de services spécialisés en trouble de conduite alimentaire. Les individus suivis en intervention psychosociale ont la possibilité de demeurer sur la/les liste(s) d’attente en psychothérapie et/ou nutrition.
Les rencontres individuelles en intervention psychosociale visent à :
-Accueillir l’état de souffrance avec empathie et douceur
-Permettre au client d’atterrir dans un espace sécuritaire, à moindre délais
-Évaluer les besoins immédiats
-Identifier les facteurs perturbants, ainsi que les facteurs perpétuants
-Offrir des ressources et informations pertinentes
-Faire le pivot entre les divers services offerts à la clinique (psychothérapie, nutrition, accompagnement parental) ou ressources extérieures au besoin
Veuillez noter que ce service sera disponible à partir du 19 septembre.
L’évaluation nutritionnelle se fait en 2 étapes. La première consiste à déterminer les besoins nutritionnels spécifiques de la personne qui consulte, en fonction de son état de santé et de son style de vie. Ces besoins se résument en trois grandes catégories. Le plus connu est sûrement le besoin physiologique : fournir à son corps l’énergie et les nutriments dont il a besoin pour fonctionner dans un contexte donné. Le deuxième, le besoin hédonique, fait référence au fait de manger des aliments goûteux et satisfaisants pour les cinq sens. Le troisième, le besoin psychosocial, fait référence au fait de manger dans des contextes positifs et agréables (ex. : manger en bonne compagnie).
Une fois que l’on cerne les besoins de la personne, on procède ensuite à la deuxième section de l’évaluation nutritionnelle, qui consiste à déterminer quels sont les éléments de l’alimentation actuelle de la personne qui ne répondent pas à ses besoins spécifiques.
Par la suite, le suivi nutritionnel a pour but, pas à pas et axé sur les motivations de la personne qui consulte, à apporter des changements à l’alimentation, de façon à mieux répondre aux besoins spécifiques identifiés durant le processus d’évaluation. Le suivi est adapté au rythme de la personne et tient compte des changements qui pourraient survenir (ex. : nouveau diagnostic médical, ajout ou modification de la médication, changement d’horaire des repas, etc.).
Chez beaucoup, le suivi nutritionnel est complémentaire, et chez certains, il est parfois même essentiel au travail fait durant les séances en psychologie, notamment car il permet de prendre du temps pour aborder les changements alimentaires qui surviennent à travers le processus.
Dans tous les cas, le suivi en nutrition se base sur les recommandations nutritionnelles basées sur les données probantes les plus récentes. L’approche est axée sur le rétablissement d’une relation saine avec la nourriture, de façon à avoir une alimentation globalement équilibrée sans restriction, sans culpabilité et surtout riche en saveurs et en plaisir.
Ces rencontres permettent d’accompagner et d’outiller le parent, pour qu’il puisse soutenir son enfant face aux difficultés présentées ou à risque de se développer. Elles ont aussi pour but de favoriser une communication harmonieuse entre l’adolescent et ses parents.
Les motifs pour consulter une sexologue et psychothérapeute sont multiples, et il peut être pertinent de le faire lorsqu’il y a présence d’un trouble du comportement alimentaire. Le rôle d’une sexologue psychothérapeute est d’offrir des traitements psychothérapeutiques dans le but de surmonter des difficultés, notamment sexuelles et relationnelles (OPSQ, 2022). Il s’agit donc d’un traitement psychologique ayant pour but de favoriser des changements significatifs dans le fonctionnement de la personne qui consulte (OPSQ, 2022).
Le corps est l’élément par lequel nous faisons l’expérience des relations et de la sexualité. Lorsqu’il y a présence d’un mal-être avec son corps, il peut être difficile de vivre des relations amicales, amoureuses, intimes ou sexuelles pleinement satisfaisantes. Une sexologue psychothérapeute peut aider à surmonter ces difficultés et favoriser un mieux-être corporel, sexuel et relationnel.
Lorsque le corps devient une source de souffrance, il est possible de vivre une déconnexion avec les besoins naturels du corps, les émotions et les sensations internes comme le plaisir et le désir sexuel. Une démarche en sexothérapie peut favoriser une reconnexion aux ressentis corporels et aux émotions, afin d’aider la personne à mieux se connaître et à se sentir plus épanouie.
Il peut être pertinent de consulter une sexologue psychothérapeute lorsque l’on expérimente :
Si vous souhaitez consulter mais n’êtes pas certain.e du type de service qu’il vous faut, lisez les énoncés ci-dessous et identifiez la catégorie à laquelle vous vous identifiez davantage. Notez qu’il est fréquent d’avoir besoin/envie de recevoir les deux services!
NUTRITION | PSYCHOTHÉRAPIE |
---|---|
J’ai de la difficulté à distinguer mes signaux de faim et de satiété. | Ma souffrance est trop grande. |
Je me préoccupe beaucoup de ce qui se trouve dans mon assiette et je compare avec celle des autres. | Mes préoccupations alimentaires et/ou corporelles affectent plusieurs sphères de ma vie. |
J’évite certains événements sociaux orientés autour de la nourriture | Je veux apprendre à mieux gérer mes émotions. |
Je mange différemment en présence d’autrui. | Je veux comprendre les sources psychologiques et émotionnelles profondes à l’origine des symptômes et comportements problématique. |
Je me pèse souvent et cela m’apporte des émotions désagréables. | Je suis prêt.e à m’investir régulièrement dans un processus pouvant être émotionnellement difficile et qui peut prendre du temps. |
Je compense mes apports alimentaires avec un jeûne ou un exercice physique par exemple. | Je désirer des changements au niveau des attitudes, des comportements, des manières de penser ou de réagir. |
Je catégorise les aliments comme bons ou mauvais. | Je veux mieux me comprendre en tant que personne. |
J’ai plusieurs règles alimentaires (ex.: je m’interdis certains groupes alimentaires, je m’impose un horaire stricte de repas, je m’impose des portions réduites de certains aliments, etc.) | Je veux mieux faire face à des obstacles actuels et futurs. |
Je ressens de la culpabilité face à mon alimentation ou ma pratique d’activité physique. | Je veux prévenir les rechutes. |
J’évite de manger certains aliments riches en sucres, gras ou calories. | J’ai déjà fait des démarches en psychothérapie et suis prêt.e à entamer des démarches pour cette problématique. |
Je vis plus de stress que de plaisir dans l’acte de manger. | |
Je mange parfois beaucoup de nourriture pour apaiser certaines émotions inconfortables. | |
Je mange très vite, mastique peu et je suis distrait.e lors des repas. | |
J’aimerais inclure plus d’aliments nutritifs, qui me font sentir bien dans mon quotidien. | |
Je change mon alimentation et/ou ma pratique d’activité physique pour essayer de modifier l’apparence de mon corps. | |
Je ne sais plus quoi/quand manger ou à quelle ressource me fier pour savoir quoi faire. |
Travaux réalisés par Vista Web